Avec l’entrée en vigueur, ce mardi 20 décembre 2022, de l’interdiction de l’exportation du lithium brut, le Zimbabwe met à nouveau sous pression les opérateurs chinois qui exploitent dans le pays.
En juin dernier, le gouvernement avait sommé Zhejiang Huayou d’intégrer la construction d’une usine de traitement et de transformation de lithium dans son projet de développement de la mine d’Arcadia.
Le ministère zimbabwéen des mines précise tout de même que la directive ne concerne pas les entreprises qui sont en train de construire des usines de traitement.
Avec cette décision, le Zimbabwe suit les pas des pays comme l’Indonésie qui avait interdit l’exportation du nickel et de la bauxite brute, ce qui avait conduit les entreprises chinoises installées dans le pays à devoir construire des usines de traitement et transformation.
À la différence de l’Indonésie, le Zimbabwe ne possède pas une tissue industriel de base assez solide pour obtenir les mêmes résultats. Ce sont là, du reste, les réserves qu’avaient exprimés le chinois Zhejiang Huayou aux autorités zimbabwéenne.
Premier producteur africain de lithium et cinquième au monde, le Zimbabwe s’est inscrit depuis peu dans un vaste projet de développement de son industrie minière. En septembre, le gouvernement signait un protocole d’accord de 2.83 milliard de dollars avec deux entreprises chinoises pour la construction d’un complexe industriel de traitement et de transformation de lithium.
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