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Au tour de l’Ouganda de se passer des fonds chinois

Au tour de l'Ouganda de se passer des fonds chinois

Après le Nigéria qui a décidé, le mois passé, de finir sur fond propre, la construction de la dernière partie de son pipeline AKK, c’est autour de l’Ouganda de lui emboiter le pas en trouvant des sources de financements alternatives pour la construction de son chemin de fer Kampala-Malaba, long de 273 Km.

En janvier dernier, l’Ouganda avait retiré le contrat de 2,2 milliards de dollars à la China Harbour Engineering Company qui n’avait pas su mobiliser les fonds nécessaires à la réalisation du projet.

Après avoir échoué à obtenir les financements de la China Eximbank, Kampala s’est tourné vers la Standard Chartered Bank et une entreprise turque pour financer le projet. Les autorités ougandaises ont annoncé que les travaux devraient débuter en août de cette année.

Ce Chemin de fer qui va relier Kampala à Malaba à la frontière avec le Kenya, est vital à la rentabilité du chemin de fer kenyan dont la troisième phase devant relier Nairobi à Malaba a été arrêtée par manque de financement de la partie ougandaise.

POURQUOI C’EST IMPORTANT: Ceci n’est qu’un autre cas qui illustre le retrait de Pékin dans le financement des gros projets d’infrastructures en Afrique. La dette des pays africains et la rentabilité de ces projets sont devenus des sources d’inquiétudes qui ont obligé Pékin à se retirer de ces projets. Un retrait qui malheureusement placent plusieurs gouvernements africains en difficulté de financement.

En Afrique de l’Est, outre le Kenya et l’Ouganda qui peinent à trouver des financements, il y a aussi la Tanzanie qui a du mal à obtenir des investissements pour son port de Bagamoyo. Là encore, Pékin s’est retiré du projet.

Ce retrait pourrait cependant être l’opportunité pour de nouveaux acteurs en Afrique. En Ouganda, en Tanzanie et ailleurs sur le continent, on voit l’apparition des entreprises turques qui essaient de combler le vide laissé par les entreprises chinoises. La Turquie saura t-elle être une alternative crédible sur le long terme, le temps le dira.

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