Les enquêtes de la ministre de l’environnement de République démocratique du Congo, Eve Bazaiba, sur les concessions forestières illégales, ont révélé une collusion entre des ressortissants chinois et un haut-gradé des Forces armées de la RDC, FARDC.
En prévision du projet de commercialisation du crédit carbone en RDC, le ministère congolais de l’environnement avait lancé dès 2020, des enquêtes dans la filiale forestière. Le but de ces enquêtes visait à répertorier, vérifier la validité et la légalité des permis forestiers en cours.
Les résultats préliminaires ont révélé que près de 70% des permis consultés seraient illégaux. Parmi ces permis illégaux, on retrouve deux entreprises – Congo King Baisheng Forestry Development et Congo Sunflower Forestry Development dirigées par des sujets chinois, Xu Mingfu et Hua Zhang, qui sont en partenariat avec le général Gabriel Amisi, Inspecteur général des FARDC.
À plusieurs reprises dans le passé, la responsabilité chinoise a été indexée par les ONG de défense de l’environnement dans l’exploitation illégale du bois dans les forêts du Congo.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: La présence chinoise dans l’exploitation illégale forestière plusieurs pays d’Afrique inquiète et est régulièrement dénoncée par les ONGs et centre de recherche qui accusent les gouvernements africains de laxisme. En mai dernier, à la conférence sur les forêts à Brazzaville, les participants avaient appelé les compagnies chinoises à respecter les normes la législation et les normes environnementales dans leurs opérations.
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