Il semble que pour le leader de l’opposition au parlement, Cassiel Atto Forton, la solution de la crise ghanéenne passe par une pression sur la Chine.
Dans une déclaration faite au parlement le 17 mars dernier, Atto Forton a remis en question l’optimisme du president ghanéen Nana Akufo Addo, de parvenir à un accord avec le FMI d’ici la fin du mois de mars.
« Monsieur le Président, notre président a déclaré publiquement que le Ghana obtiendrait l’approbation du conseil d’administration du FMI d’ici la fin du mois. Je ne sais pas qui conseille notre président, mais le Ghana ne sera pas en mesure d’obtenir l’approbation du conseil d’administration du FMI d’ici la fin du mois. Nous devons nous adresser à la Chine pour qu’elle donne au Ghana l’assurance d’un financement et qu’elle soit prête à accepter une décote, mais la Chine n’a pas donné (sur sa dette) son accord ».
POURQUOI C’EST IMPORTANT : Il est intéressant de voir comment la Chine devient le point central de la crise ghanéenne alors qu’elle ne représente que moins de 5% de la dette extérieure du pays. Au Nigéria, une tendance similaire a été observée récemment lorsqu’un média a titré sur la responsabilité de la Chine dans la dette extérieure du Nigéria, alors qu’elle ne possède que 4.5 milliards de dollars sur les 108 de la dette extérieure.
Plus de détails à lire sur Ghana Web (en Anglais)