Le procureur général du parquet de Kinshasa-Gombe en République démocratique du Congo, a décidé d’ouvrir une enquête sur les accusations de surfacturation des travaux d’infrastructures financés par le « projet Sicomines », issu du contrat « mines contre infrastructures » signé par le gouvernement congolais et un consortium d’entreprises chinoises en 2008.
Dans son enquête le parquet voudrait entre autre « établir et évaluer tous les cas de surfacturation et les modalités mises en oeuvre en vue de son accomplissement » .
En fin février, l’Inspection générale des finances publiait un rapport accusant la partie chinoise de ne pas avoir respecté ses engagements dans le volet infrastructure et réclamant 17 milliard de dollars de plus pour ce volet.
En plein milieu de la grogne et contre toute attente, l’Agence congolaise en charge du suivi des contrats chinois annonçait qu’un compromis avait été trouvé avec la Sicomines qui avait accepté de verser 500 millions de dollars au gouvernement en 2023 pour le volet infrastructure.
La Sicomines avait cependant pris soin de préciser que ce déboursement n’avait aucun lien avec le rapport de l’IGF qu’elle avait contesté.


L’enquête de la justice congolaise, si elle va jusqu’au bout, pourrait permettre de lever le voile sur la part de responsabilité des autorités congolaises de l’époque, dans ce qui est perçu par plusieurs dans l’opinion congolaise comme un fiasco.
Pour l’heure, il n’est pas sûr si les entreprises ou des personnalités chinoises pourraient être impliquées.
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