La faible adoption des bus électriques au Maroc serait à la base de la décision du chinois BYD d’abandonner son projet de construction d’une usine de batteries pour véhicules électrique au Maroc.
L’accord signé en 2017 en présence du roi Mohamed VI ouvrait la porte à la premiere usine de fabrication des batteries pour véhicules électriques au Maroc. Sept ans après, la faible consommation marocaine des véhicules électriques a découragé la société chinoise qui a décidé de renoncer au projet. Outre la fabrication des batteries électriques, BYD prévoyait d’y construire fabriquer aussi des bus et camions électriques.
Cette marche en arrière est à contre courant des tendances générales observée au près des entreprises chinoises dans le secteur des véhicules électriques et des minerais critiques qui s’implantent au Maroc.
Le vendredi 29 mars 2024 à Rabat, Le gouvernement marocain et le groupe chinois BTR ont signé un accord de coopération de 297 millions de dollars USD pour la construction d’une usine de production de cathode et d’autres matériaux essentiels dans la fabrication des batteries pour les véhicules électriques.
Ce rétropédalage de BYD au Maroc suscite l’intérêt de la presse algérienne qui espère voir le chinois s’installer en Algérie. Alger compte surfer sur la vague du renforcement des relations économiques avec la Chine pour attirer BYD et d’autres constructeurs chinois.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Les motivations de la décision de BYD révèlent aussi la faiblesse du marché marocain des véhicules électriques. Une situation qui semble confirmer que la décision des entreprises chinoises du secteur à s’installer au Maroc est d’abord motivée par une volonté d’accéder au marché européen.
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