En République démocratique du Congo, l’entreprise publique minière, la Gécamines, a opposé son refus à la vente des projets miniers du Chemical of Africa (Chemaf) au chinois Norin Mining.
La semaine passée Chemaf annonçait qu’un accord avait été conclu avec le chinois Norin Mining, pour racheter les actifs miniers de cuivre et cobalt de Chemaf. Le montant de la transaction n’avait été rendu public, mais Chemaf précisait que la transaction lui permettait d’apurer ses dettes et obligations.
La Gécamines évoque le fait qu’elle n’ait pas été suffisamment informée par Chemaf du deal qui inclut notamment la vente du projet de Mutoshi que Chemaf a en amodiation à la Gécamines qui en est toujours le propriétaire.
La Gécamines met ainsi à execution sa menace qu’elle avait émise quelques semaines plus tôt. Le projet Mutoshi est l’un des plus important du portefeuille de Chemaf.
Difficile à de dire à ce niveau si l’opposition de la Gécamines met fin à l’accord entre entre Norin et Chemaf qui annonce à avoir obtenu l’accord du gouvernement congolais. La suite devra se régler entre la Gécamines et le gouvernement congolais.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Cette acquisition par Norin Mining permettra à la Chine de renforcer sa présence dans le cuivre et cobalt congolais.
La décision de la Gécamines pourrait aussi être motivée par les pressions américaines qui cherchent à obtenir un accès dans les mines congolaises.
Qu’elle soit motivée par des considérations légitimes de droit ou géopolitiques, en cas d’opposition définitive, la Gécamines devra être capable de mobiliser les fonds nécessaires au développement de ce projet dans un contexte de prix bas du cobalt; donc réussir là où Chemaf a échoué.
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