Le Ghana est relativement peu exposé aux emprunts contractés auprès de la Chine et d’autres bailleurs de fonds, ce qui lui permet de parvenir à des accords plus rapidement sur la restructuration de sa dette.
Les créanciers chinois ne représentent que 7 % de la dette extérieure publique du Ghana, tandis que la Chine représente 36 % de la dette extérieure de la Zambie et 25 % de celle de l’Éthiopie, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale. La dette publique globale provisoire du Ghana s’élevait à 51,67 milliards de dollars à la fin du premier trimestre 2023, selon le ministère des Finances du pays.
La présence de multiples créanciers, y compris des créanciers bilatéraux et du secteur privé, rend les négociations de restructuration de sa dette complexes, comme en témoigne la lenteur des négociations autour de la restructuration de la dette zambienne. Le mélange de dettes commerciales, bilatérales et privées implique plusieurs rounds de négociations séparées avec chaque partie prenante.
En revanche, la faible exposition du Ghana à de multiples créanciers comme la Chine lui a permis de progresser beaucoup plus rapidement dans la conclusion d’accords de restructuration de la dette. En janvier 2024, le Ghana a conclu un accord de restructuration de 5,4 milliards de dollars de prêts avec ses principaux créanciers, ce qui a permis au pays d’accéder à 600 millions de dollars supplémentaires sur un programme de renflouement de 3 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).
À la fin de 2022, le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement étaient les principaux créanciers du Ghana, selon le FMI.
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