Alors que les gouvernements occidentaux s’évertuent à mettre en place des stratégies et des initiatives pour réduire leur dépendance aux approvisionnement chinois en matière de minerais stratégiques et tentent de développer leurs propres chaines d’approvisionnement, leurs entreprises privées ont elles un autre agenda et ne semblent pas prêtes de se séparer de la Chine de si tôt.
Le dernier cas en date se passe au Mali où Leo Lithium a signé un accord de 520 millions de dollars pour développer la mine de lithium de Goulamina au Mali.
Leo Lithium est partenaire avec le chinois Gangfeng qui, il y a six semaines a injecté $106.1 million dans Leo Lithium pour en obtenir 9% des parts.
Visiblement les considérations politiques sont aux antipodes des considérations économiques des entreprises occidentales. Et de toutes ces entreprises, les australiennes semblent être plus enclines à travailler avec des entités chinoises.
Sans reels moyens de pression sur ces entreprises, la stratégie occidentale de se passer de la Chine pourrait bien échouer.





