Dans une interview accordée à CNN, Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, a déclaré que les liens interpersonnels des États-Unis en Afrique les rendent imperméables à la concurrence chinoise.
Il est intéressant de comparer ces propos avec ceux de son collègue Jose W. Fernandez, le sous-secrétaire à la croissance économique, à l’énergie et à l’environnement, lors de la récente conférence Mining Indaba au Cap cette semaine. Bien que M. Fernandez n’ait pas cité directement la Chine, la concurrence avec Pékin dans des pays comme la République démocratique du Congo a occupé une place importante.
Mais Thomas-Greenfield a minimisé l’importance de la concurrence :
Nous ne sommes pas en concurrence avec la Chine. Je dirais même le contraire : La Chine essaie de nous concurrencer. Elle vient de l’arrière. Nous avons une forte diaspora africaine ici aux États-Unis. La Chine ne peut en aucun cas rivaliser avec ce type d’engagements que nous avons.
Mais nous ne demandons pas aux pays africains de choisir entre les États-Unis et la Chine. Nous offrons à nos partenaires africains une alternative. Nous leur proposons un système fondé sur des valeurs qui mettent l’accent sur les personnes, sur l’aide humanitaire, mais aussi sur les droits de l’homme.