China Gezhouba Group Corp (CGGC) a terminé dans les temps la modernisation d’une ligne ferroviaire de 107,5 km entre le port namibien de Walvis Bay et le centre logistique d’Arandis, malgré des pénuries de matériaux et des retards liés au COVID. La modernisation a permis de doubler la vitesse de transport sur ortla ligne.
Le projet constitue un contre-exemple intéressant des contrats ferroviaires controversés conclus au Pakistan et au Kenya, dans la mesure où il est financé conjointement par le gouvernement namibien et la Banque africaine de développement (et non par des prêteurs chinois) et où CGGC ne s’est vu attribuer qu’une partie de la modernisation, le reste étant confié à une coentreprise entre les sociétés chinoises Qingjiang Group et Unik Construction Engineering.
Pourquoi c’est important ? Cette modernisation fait partie du plan de développement Vision 2030 de la Namibie, qui vise en partie à remplacer l’Afrique du Sud comme port principal pour les exportations de la République démocratique du Congo.