En marge de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, les ministres des affaires étrangères des BRICS ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les futures adhésion au sein de l’organisation, l’Ethiopie et l’Egypte faisant obstacle aux discussions.
La pomme de discorde réside sur le soutien des nouveaux adhérents aux ambitions de l’Afrique, l’Inde et du Bresil à un siège permanent au sein du conseil de sécurité des Nations-Unies. Si l’Egypte et l’Ethiopie, ayant adhéré à l’organisation en novembre dernier en Afrique, avaient accepté ces conditions, ils semblent aujourd’hui exprimer des réticences face aux ambitions sudafricaines évoquant notamment une absence de consensus au niveau continental.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Face à ce blocage, la Chine qui soutient les aspirations des pays africains, est restée silencieuse. Il sera difficile pour Pékin de prendre partie pour un pays en particulier sur le continent sans fâcher d’autres partenaires tout aussi important. L’Afrique du Sud, membre du BRICS et premier partenaire de la Chine sur le continent, devrait en principe recevoir les faveurs de Pékin. Cependant ce dernier aura certainement du mal à l’assumer face à d’autres poids lourds sur le continent comme le Nigéria en Afrique de l’Ouest ou encore l’Egypte dans le Maghreb.
Tout ceci renforce le besoin pressant de l’organisation de se définir clairement avant de procéder à un élargissement annuel à tout-va. Cette définition permettra aux anciens et aux nouveaux membres de savoir dans quoi ils s’engagent et à ajuster leurs attentes en fonction. Jusqu’à présent le flou qui entoure la nature des BRICS ne permet pas aux pays membres de gérer les ambitions et les attentes des pays membres.
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