Lors de conférence de paix organisée à Addis-Abeba en fin juin, La Chine a évité d’aborder la question controversée du GERD (Grand Ethiopian Renaissance Dam) qui divise l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie.
La question est assez complexe et il n’est pas surprenant que Pékin ait évité de l’aborder d’entrée de jeu, surtout dans une conférence où l’Egypte était absente.
Le faire aurait pu susciter davantage de suspicions au près du Caire qui aurait plus de raisons de remettre en question la neutralité de Pékin sur le sujet. En effet, Pékin avait joué un rôle essentiel dans le financement et la construction du barrage.
Au vue de la complexité du problème, Il est donc encore assez tôt dans pour qu’elle s’engage dans un débat qui pourrait faire déraper son agenda dans la région alors qu’elle n’est qu’à sa première expérience de médiateur de paix.
Pékin devrait aborder la question délicatement avec chaque partie prenante, individuellement et collectivement. À ce stade, maintenir la confiance des acteurs devrait demeurer sa priorité.
Vous pourrez lire plus de détails sur Al Monitor (en Anglais)