Le gouvernement chinois s’est dit « prêt à travailler » avec le nouveau (ancien) gouvernement zimbabwéen et a affirmé que le scrutin contesté s’était déroulé « de manière pacifique et ordonnée ».
Bien que Pékin ait reconnu certaines irrégularités dans le scrutin de la semaine dernière, il a appelé le gouvernement à résoudre ces problèmes conformément à loi et a déclaré qu’il n’interviendrait pas. Il y a quelques mois, elle réitérait son soutien au Zimbabwe face à toute ingérence extérieure sur les élections à venir.
La réaction chinoise ne surprend guère lorsqu’on prend en compte les milliards de dollars investis par la Chine dans l’industrie minière du Zimbabwe ces dernières années. Elle reste l’allié politique et économique principal du Zimbabwe.
La réponse de la Chine contraste de celle des États-Unis qui, sans surprise, ont exprimé leur inquiétude quant à la validité des résultats.