Wagagai Mining (U) Limited, une filiale de la Liaoning Hongda Group, enregistré dans le district de Busia dans l’est de l’Ouganda, est au coeur d’une controverse. Deux de ses employés chinois sont accusés de maltraitance et d’agression envers un employé local ougandais. Il aurait été accusé de vol par sa hiérarchie qui a décidé de se faire justice en le faisant tabasser au point de le laisser pour presque mort.
A l’intervention de la police, les responsables chinois auraient changé leur version des faits accusant l’ougandais arguant un cas de légitime défense face à l’employé qui les aurait attaqué les premiers. D’autres employés locaux, qui ont assisté à la scène, auraient été menacés par la hiérarchie de l’entreprise afin de corroborer les faits présentés à la police.
Wagagai Mining possède un permis d’exploitation aurifère de 9,24 kilomètres au nord de la ville de Busia, dans l’est de l’Ouganda et dispose d’un plan d’investissement de 200 millions de dollars.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Les entreprises minières chinoises en Afrique ont très mauvaise réputation en matière de droits de l’homme. Elles sont fréquemment accusées d’abus et violation des droits de l’homme et de non-respect des normes légales en matière de travail. En 2022, plusieurs cas similaires ont été rapportés en Afrique. Au Rwanda, le gouvernement avait condamné le responsable chinois d’une entreprise minière, à 20 ans de prison pour avoir donné des coups de fouet à un employé après l’avoir attaché à un poteau.
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