Alors que les autorités ghanéennes sont dans l’embarras depuis l’arrestation la semaine passée de Aisha Huang, le président ghanéen Nana Akufo Ado est monté au créneau et a réaffirmé son plein soutien au procureur général de la République de poursuivre en justice Aisha Huang et ses complices dans l’exploitation minière illégale.
Ce soutien vaut son pesant d’or au moment où la justice enquête sur les circonstances qui ont permis à Aisha Huang, expulsée en 2018, de revenir frauduleusement au pays et de posséder une carte d’identité ghanéenne. Deux faits qui n’auraient pu être possibles que grâce à des complicités politiques et administratives ghanéennes.
L’attention portée par Nana Akufo fait suite à l’indignation populaire et devrait, en principe, dissuader toute forme d’interférence politique sur l’appareil judiciaire et qui viserait à protéger les personnes impliquées.
Et elle intervient aussi au moment où le président d’une association des mineurs artisanaux affirmait que ces mineurs illégaux chinois circulaient avec des véhicules arborant des logos de la présidence ghanéenne. (Plus de détails sur Modern Ghana — en anglais)
Autres aspects du dossier:
- Les associations chinoises exhortent les expatriés à travailler dans le respect des lois du Ghana : Les associations chinoises basées au Ghana, l’Association ghanéenne des sociétés chinoises et l’Association ghanéenne de l’amitié chinoise (Ghachifa), ont rappelé à leurs membres la nécessité de respecter les lois du pays et réaffirmé leur attachement au respect des lois et des normes ghanéennes. (News Ghana – en anglais)
- Implication de la présidence Ghanéenne ?: Le président de l’association ghanéenne de mineurs artisanaux inquitets, Michael Kwadwo avait accusé les exploitants illégaux chinois d’être protégés par la présidence ghanéenne. A la suite de ces allégations il avait été arrêté par les services de sécurité, rapporte son avocat ; et depuis Michael s’est retracté (Ghana web — en anglais)