La nouvelle arrestation d’une ressortissante chinoise expulsée du Ghana en 2018 pour exploitation artisanale illégale d’or à (connue au Ghana sous le nom de galamsey) fait sensation dans les médias et soulève de nombreuses questions embarrassantes.
Les reportages sur l’arrestation d’En (alias Aisha) Huang se sont intéressés à la façon dont elle a réussi à acquérir une carte d’identité nationale malgré son arrestation et son expulsion quatre ans plus tôt.
Les causes de l’embarras du gouvernement ghanéen :
- RETOUR AU GHANA : Huang serait entré dans le pays en passant par un poste de contrôle officiel de l’immigration. Les porte-parole du gouvernement ont tenté d’en faire une réussite, soulignant que son retour avait déclenché des enquêtes qui ont finalement conduit à son arrestation.
- CARTE D’IDENTITÉ : Cependant, la révélation qu’elle a réussi à obtenir une nouvelle carte d’identité nationale sous un faux nom, alors que ses données biométriques figuraient déjà dans le système, a donné lieu à des enquêtes dans les médias et à des critiques en ligne. L’Autorité nationale d’identification du Ghana a nié avoir délivré la nouvelle carte, ce qui soulève des questions sur une éventuelle corruption au sein du système.
- ENTREPRISES : Il s’avère également que plusieurs entreprises appartenant à Huang ont continué à fonctionner, malgré son expulsion en 2018. De façon embarrassante, le gouvernement n’était pas au courant que les entreprises étaient toujours en activité. Elles ont apparemment toutes été fermées à présent.
Huang et trois autres ressortissants chinois ont plaidé non coupable aux accusations d’exploitation minière sans autorisation et de commerce de minerais. Leur procès devrait s’ouvrir le 14 septembre.
LECTURE RECOMMANDÉE :