Le 22 janvier, à Filabusi, dans la province de Matabeleland South au Zimbabwe, un Chinois aurait tiré sur un jeune de 20 ans à la suite à un conflit concernant un vol présumé de débris d’or.
Le lendemain, dans la province des Midlands, une altercation entre un opérateur d’excavatrice et ses superviseurs chinois a dégénéré lorsque l’un des superviseurs a brandi une arme à feu. Une vidéo de la confrontation, où l’employé zimbabwéen réclamait ses salaires impayés, est devenue virale, provoquant une vive indignation.
Les deux chinois responsables de ces incidents ont été arrêtés par la police.
Ces incidents mettent en lumière les tensions récurrentes entre les employeurs chinois et les travailleurs zimbabwéens. Les syndicats et des organisations comme le Centre pour la gouvernance des ressources naturelles (CNRG) ont documenté de nombreuses violations du droit du travail par certains employeurs chinois, notamment :
- Pratiques de travail abusives : salaires dérisoires, absence de contrats formels et conditions de travail dangereuses.
- Violations des droits de l’homme : torture, passages à tabac et violences basées sur le genre.
Le CNRG a souligné que ces affrontements violents ne sont pas des cas isolés mais font partie d’un contexte plus large d’exploitation et d’abus.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Les relations entre chinois et leurs employés locaux au Zimbabwe sont complexes. Dans le secteur minier des plaintes de mauvais traitement sont fréquentes de la part des employés locaux.
Le Zimbabwe n’est pas un cas isolé. Ailleurs sur le continent, en Namibie, en Ouganda, en RDC et ailleurs des plaintes similaires sont enregistrées.
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