La multiplication rapide des magasins de détail appartenant à des Chinois au Kenya, en particulier la chaîne China Square, a suscité un débat et un malaise importants dans le pays. Alors que ces magasins proposent des produits à bas prix et attirent de nombreux consommateurs kenyans, leur expansion a déclenché des protestations et des inquiétudes économiques, en particulier parmi les commerçants locaux. Cette situation reflète des tensions plus larges autour des investissements étrangers, de la concurrence et du rôle du gouvernement dans la régulation du marché des produits en détail.
- Inquiétudes des petits commerçants locaux : Les petits commerçants et vendeurs de rue kenyans craignent que l’afflux de magasins appartenant à des Chinois et proposant des produits à bas prix ne menace leurs activités et leurs moyens de subsistance.
- Réactions partagées : Le gouvernement kenyan et le public ont eu des réactions mitigées. Le ministre du commerce, Moses Kuria, a déclaré que si les investisseurs chinois étaient les bienvenus en tant que fabricants, leur participation au commerce de détail était controversée. Des manifestations ont eu lieu, les commerçants locaux exigeant la fermeture d’établissements tels que China Square, qu’ils accusent de concurrence déloyale.
- La partie chinoise clame ses droits: Malgré les controverses, China Square a ouvert sept magasins à Nairobi, Mombasa et Kisumu. L’entreprise maintient que ses opérations sont légales et qu’elles mettent l’accent sur une concurrence saine, dans le but de fournir des produits de qualité à des prix abordables aux consommateurs kenyans.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: L’expansion rapide de chaînes de magasins appartenant à des Chinois, comme China Square, met en lumière la complexité de l’équilibre entre les investissements étrangers et les intérêts des commerçants locaux au Kenya et ailleurs sur le continent. Si ces magasins proposent des produits abordables aux consommateurs, ils suscitent également des tensions économiques et sociales, notamment parmi les commerçants locaux qui se sentent menacés par la concurrence chinoise qu’ils considèrent déloyale.
Il revient aux autorités de prendre des mesures qui autant favorisent les investissements étrangers, mais aussi protègent les entrepreneurs locaux.
La question des exportations chinoises moins coûteux suscitent déjà un débat, lorsqu’elle est combinée avec des commerçants chinois sur place, le problème a de quoi devenir un problème social sérieux.
LECTURE RECOMMANDÉE:
- The Africa Report: Kenya: Growing expansion of Chinese‑owned stores stirs unease




