Le gouvernement chinois a organisé lundi une deuxième conférence de paix à Pékin, réunissant des ambassadeurs et d’autres hauts fonctionnaires de sept pays de la Corne de l’Afrique.
Cette année, la conférence a été marquée par la présence du vice-ministre des affaires étrangères Chen Xiaodong, qui était jusqu’au début de l’année ambassadeur en Afrique du Sud. Des représentants du ministère chinois du commerce et de l’agence d’aide chinoise CIDCA étaient également présents.
Tout comme en 2022, lorsque la première « conférence de paix » sur la Corne de l’Afrique, organisée par Pékin, s’est tenue à Addis-Abeba, aucun résultat précis n’a été annoncé à l’issue de la réunion de lundi.
POURQUOI EST-CE IMPORTANT ? La Chine présente ces événements comme des « conférences de paix », mais il semble qu’il s’agisse davantage d’une opération de communication que d’une action de fond. Xue Bing, l’envoyé spécial, n’a pas de réalisations notables à son actif, et la présence de Chen peut maintenant changer la dynamique compte tenu de son nouveau rôle de premier plan, mais dans l’ensemble, il est probablement préférable de ne pas s’attendre à ce que la Chine fasse beaucoup pour la médiation des fissures qui divisent actuellement la région de la Corne de l’Afrique.
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