C’est en ces termes que le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a critiqué la présence chinoise en Afrique. Tel un prix à gagner ou une propriété à maintenir, il a rappelé que l’Afrique ne pouvait pas être laissée entre les mains des Chinois.
À croire que la décision devait être prise par eux. À croire que les pays africains n’ont pas le choix de lever leurs propres options diplomatiques.
Cette conception qui consiste à voir l’Afrique comme une chasse gardée occidentale, où seule une rivalité à somme nulle est possible est dangereuse pour l’Afrique.
Il revient à l’Afrique la liberté de faire ses choix diplomatiques et imposer le type de relations qu’elle attend de ses partenaires extérieurs.