C’est la posture prise par le ministre kenyan du commerce et de l’Industrie Moses Kuria devant les médias d’Arabie Saoudite à l’occasion d’une tournée en Arabie Saoudite. Il n’est pas question que le Kenya ne se soumette aux Etats-Unis ou à la Chine ou ne serve de pion dans la rivalité sino-américaine.
Défendant les avantages de la coopération avec les deux pays, il estime qu’il n’était pas question que les relations du Kenya avec ces pays soient soumises aux intérêts politiques ou considérations idéologiques de l’un ou l’autre.
« Il n’y a pas de limites à la coopération africaine avec la Chine et l’Amérique. L’intérêt de l’Afrique exige de traiter avec tout le monde sans soumettre sa volonté à une partie au détriment d’une autre ».
Pourquoi c’est important: La prise de position de Moses Kuria s’inscrit dans celle déjà exprimée à plusieurs reprises par les pays africains qui refusent d’être forcés de choisir entre les Etats-Unis et la Chine et qu’il n’est pas question qu’ils se retrouvent pris au piège dans la rivalité qui les oppose.
Le Kenya est autant un partenaire sécuritaire et politique important pour Washington, qu’un partenaire économique pour Pékin en Afrique de l’Est.
Vous pouvez lire son commentaire sur le site du The Star (en anglais)