Pour que l’Afrique réalise son potentiel de développement, elle a besoin d’une coopération ininterrompue avec les États-Unis, l’Europe et la Chine. C’est l’une des principales conclusions d’une récente série de projections réalisées par l’Institut d’études de sécurité en Afrique du Sud.
L’étude présente quatre scénarios de croissance future de l’Afrique. Il en ressort que le changement climatique constitue le danger le plus grave pour l’avenir de l’Afrique. L’un des résultats possibles montre que l’effondrement du climat pourrait accroître la pauvreté en Afrique de 48 % d’ici 2043.
Cartographie de l’avenir de la croissance africaine selon l’ISS :
- États-Unis – Chine : « Ce n’est que dans le cadre du scénario d’un monde durable que l’Afrique disposera de l’espace nécessaire pour se développer et commencer à combler l’écart croissant avec les autres régions sur divers indices tels que le revenu moyen. Et cela dépend à son tour d’un rapprochement entre la Chine et l’Occident.”
- CROISSANCE À DEUX VITESSES EN AFRIQUE : « Certains pays du Sahel, des gouvernements dirigés par des militaires en Afrique de l’Ouest, des pays comme le Soudan, le Sud-Soudan et la République centrafricaine, et des royautés familiales comme eSwatini et la Guinée équatoriale ne peuvent actuellement faire partie d’un processus africain de renouveau. Les dirigeants africains doivent avoir l’audace de s’engager dans une approche à deux vitesses, où certains États s’engagent plus tôt à respecter des normes de gouvernance plus élevées et à démontrer les avantages qui y sont associés. Les autres pourront les rejoindre plus tard.”
- L’OCCIDENT : « [S]i l’Occident veut conserver son influence et aider l’Afrique, il doit trouver des moyens de réduire les risques des investissements sur le continent.”
Lire l’intégralité du rapport sur le site de l’Institut d’études de sécurité. (en anglais)