La dispute entre le groupe minier chinois China Molybdenum (CMOC) et la société d’État congolaise, la Gécamines, a pris une nouvelle tournure ce jeudi 9 juin lorsque l’administrateur provisoire nommé en février dernier par la justice congolaise pour gérer la mine de TFM a pris ses fonctions.
Reuters rapporte aussi le démenti de CMOC par l’entremise du porte-parole de TFM, Vincent Zhou, qui confirme que CMOC maintient toujours le contrôle sur la mine de TFM.
Cette dernière évolution vient à contre-courant des garanties qu’avait obtenues le groupe minier chinois de la part du Premier ministre congolais.
En effet, en mars dernier, CMOC avait obtenu la suspension de la décision de la justice congolaise et la gestion du dossier par les ministres du gouvernement et non plus par la présidence congolaise comme ça été le cas depuis aout 2021.
Et c’est la ministre de la Justice qui confirme l’exécution de la décision de la justice congolaise.
Visiblement pris de court par cette décision, c’est la réaction du Premier ministre congolais qu’il faudra observer.
Ces récents développements révèlent davantage la complexité de la gouvernance minière en République Démocratique du Congo et le poids des ingérences politiques.
Nous reviendrons la semaine prochaine avec une analyse plus détaillée de la situation.