Longtemps concentrés dans le secteur du pétrole et des ressources naturelles, les investissements chinois en Angola sont appelés à se diversifier dans l’économie angolaise. L’appel est venu du gouvernement angolais, qui veut voir ces investissements chinois emprunter le chemin d’autres secteurs, comme celui des nouvelles technologies. Lors de l’ouverture d’une conférence sur l’influence du secteur privé chinois en Angola, le ministre des Télécommunications, Mário Oliveira, a salué quinze années de partenariat stratégique fructueux, a réaffirmé l’engagement de son ministère à favoriser la numérisation des secteurs économiques et a lancé un appel aux entrepreneurs chinois pour intensifier leurs investissements dans les infrastructures et la connectivité numérique.
En 2024, les échanges commerciaux entre Luanda et Pékin ont atteint 24 milliards de dollars, renforçant les exportations et générant de nouvelles opportunités d’investissement. Le ministre a également salué l’appui de la Chine dans la construction d’infrastructures médiatiques et la formation de cadres locaux.
Ce n’est pas la première fois que l’Angola lance cet appel aux investisseurs chinois. Depuis l’arrivée de Joao Lourenco en 2017, l’Angola tient à diversifier son économie en attirant de nouveaux partenaires mais aussi en encourageant les investissements dans d’autres secteurs que ceux des ressources naturelles.
Les appels des autorités angolaises semblent avoir été entendus, car il a été constaté un intérêt chinois pour le secteur agricole. La société chinoise Citic Construction, filiale du conglomérat étatique Citic Ltd., a lancé un ambitieux projet agricole en Angola. À travers un consortium d’investisseurs, Citic prévoit d’investir 250 millions de dollars sur cinq ans pour développer jusqu’à 100 000 hectares de terres destinées à la culture du maïs et du soja.
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