L’Administrateur général du district de Twifo Atti-Morkwa, dans la région centrale du Ghana, appelle à une interdiction de l’importation des dragues minières en provenance de Chine pour combattre l’exploitation illégale de l’or.
Selon Isaac Yawson, ces équipements jouent un rôle central dans l’exploitation illégale de l’or au Ghana, notamment par des ressortissants chinois et d’autres opérateurs qui les utilisent à grande échelle.
Les premières utilisations de ces dragues ont été observées chez les opérateurs chinois, qui bénéficient d’une capacité de production industrielle et de la flexibilité opérationnelle que ces machines offrent. Installées directement sur les cours d’eau, ces dragues permettent de creuser les lits des rivières pour extraire l’or alluvionnaire. Elles sont souvent équipées de petites unités de traitement embarquées, permettant un traitement immédiat de l’or extrait.

Le processus inclut fréquemment l’usage de mercure pour le raffinage, ce qui entraîne le rejet de résidus toxiques dans les rivières, contribuant à une pollution sévère des écosystèmes aquatiques.
Ce type d’exploitation ne se limite pas au Ghana. Il a également été observé dans l’est de la République démocratique du Congo, notamment dans les provinces de l’Ituri, de la Tshopo et du Sud-Kivu, où des opérateurs chinois utilisent des dragues similaires.
Une fois l’exploitation terminée, ces dragues sont souvent abandonnées sur place, livrées à d’autres opérateurs informels ou laissées à l’abandon. Ces zones deviennent alors de véritables “cimetières de dragues”, où s’accumulent des milliers d’unités hors d’usage.
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