La Chine et la Zambie ont conjointement organisé un événement parallèle au siège des Nations unies à New York, dans le cadre du Groupe des amis pour la coopération internationale sur le renforcement des capacités en intelligence artificielle (IA). Plus de 70 pays — dont la France, le Brésil, la Russie, l’Indonésie, le Pakistan et l’Éthiopie — ainsi que des organisations internationales telles que l’Union internationale des télécommunications (UIT) ont pris part aux échanges.
L’objectif principal : promouvoir une gouvernance inclusive et équitable de l’IA, tout en répondant aux besoins des pays en développement en matière de capacités numériques. Le représentant chinois auprès de l’ONU, Fu Cong, a rappelé que deux séminaires organisés à Pékin et Shanghai ont déjà réuni plus de 180 participants issus de 40 pays, facilitant le partage de bonnes pratiques.
Le contexte est urgent : selon l’UIT, 2,6 milliards de personnes dans le monde — soit un tiers de la population — n’ont toujours pas accès à Internet. Cette fracture numérique risque de se creuser avec le développement rapide de l’IA.
La création du Groupe des amis, lancé en décembre 2023, vise à offrir une plateforme multilatérale pour renforcer la coopération Sud-Sud sur les enjeux technologiques, et à faire entendre la voix des pays en développement dans les débats sur la gouvernance de l’IA.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Bien que la Zambie ne soit pas un acteur majeur dans les débats internationaux sur l’intelligence artificielle, son association à ce type d’initiatives permet à la Chine de se positionner comme un partenaire engagé à ses côtés sur les questions technologiques. En mettant en avant une coopération d’égal à égal, Pékin cherche à valoriser un partenariat qu’il veut inclusif et respectueux envers les pays moins développés. Cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large de la Chine, qui se présente comme le moteur de l’intégration de l’Afrique et des pays du Sud dans la révolution technologique mondiale.
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