Alors que Pékin semble ne plus être enthousiasmé à l’idée de financer l’autre portion de son chemin de fer, le Standard gauge Railway (SGR) au Kenya, Nairobi se tourne vers les Emirats espérant trouver une solution à son problème.
Alors qu’il était prévu que le SGR atteigne la frontière ougandaise, il s’est finalement arrêté à Naivasha dans la région du Rift Valley. Pour l’instant, long de 468 Km, il relie Mombassa à Naivasha et a coûté près de 4.5 milliard de dollars USD financé en prêts par la China Eximbank.
Craignant désormais pour la viabilité économique du projet et la capacité du Kenya à rembourser les prêts, Pékin traine désormais les pieds pour financer les autres portions du projet. Les demandes répétées du Kenya n’ont reçu aucune réponses favorables de Pékin.
Au FOCAC 2024 à Pékin, Le Kenya avait présenté une offre de partenariat privé-public dans un une approche régionale, pour convaincre les financiers chinois, mais ce fut sans succès. D’où aujourd’hui le besoin de Nairobi de se tourner vers d’autres partenaires.
Le Kenya n’est pas le seul dans cette situation. L’Ouganda aussi a du se résigner à réattribuer son projet ferroviaire de 3 milliard de dollars USD au turc Yapi Merkezi face aux lenteurs de la Chine.
Les frustrations légitimes kenyanes et ougandaises semblent ne pas tenir en compte le changement d’approche de Pékin sur ce type de projet en Afrique. À défaut d’avoir un potentiel économique et peut-être géopolitique fort comme le Tazara, il est quasi certain que la Chine ne financera plus des projets d’envergures comme ceux là sur le continent.
LECTURE RECOMMANDÉE:


