Les autorités congolaises sont en Arabie saoudite à la recherche d’investisseurs pour diversifier son secteur minier dominé par une forte présence chinoise.
Cette déclaration vient du Directeur de cabinet adjoint du ministère congolais des mines,Marcellin Paluku, qui, cité par Reuters, soulève les risques encourus par le Congo par la forte dépendance de son secteur minier à la Chine. Avec 80% des partenariats dans le secteur du cuivre et du cobalt signés avec des entreprises chinoises, il estime la RDC vulnérable.
Un autre officiel congolais présent à Riyad et qui a voulu rester anonyme, a souligné qu’il ne s’agit pas ici de considérer la Chine comme une menace pour la RDC, mais plutôt une simple volonté de diversification qui ne saurait être interprétée autrement.
Ces déclarations ont été faites à Riyad en marge du Future MInerals Forum qui se tient de 14 au 16 janvier 2025.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Ces déclarations s’inscrivent dans la droite ligne des positions des autorités congolaises qui depuis 2023 s’attellent à attirer de nouveaux investisseurs dans le secteur minier. Il est important de noter que la domination chinoise se concentre dans les mines de cuivre et de cobalt essentiellement. Dans les autres filières, il y a une diversité d’acteurs.
C’est notamment dans cet objectif de diversification que s’inscrit le protocole d’accord signé avec l’Union Européenne en 2023 dans le cadre du Global Gateway et pour lequel la feuille de route a été finalement adoptée par les deux parties en décembre 2024.
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