La junte militaire de Guinée a joué un jeu risqué avec deux sociétés minières chinoises et australiennes en exigeant qu’elles construisent des infrastructures ou qu’elles aillent ailleurs pour extraire le minerai de fer.
Il semble maintenant que le gouvernement ait gagné… du moins pour l’instant.
La société australienne Rio Tinto Simfer et la société chinoise Winning Consortium Simandou (WCS) se sont associées au gouvernement guinéen pour former une nouvelle joint-venture. La TransGuinean Company construira des infrastructures tant pour l’énorme mine de fer que pour la population locale.
Il s’agit d’un revirement spectaculaire après que le gouvernement a ordonné l’arrêt de tous les travaux à Simandou en raison de la frustration suscitée par le manque de progrès dans la construction des chemins de fer et des autres infrastructures requises.
La mine de Simandou possède les deuxièmes plus grandes réserves connues de minerai de fer au monde et constitue un élément central du plan de la Chine visant à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations de minerai australien.
LECTURE RECOMMANDÉE :
- Reuters : Rio Tinto signe une JV ferroviaire et portuaire avec un consortium soutenu par la Chine pour Simandou en Guinée, par Praveen Menon et Helen Reid (en Anglais)
- The Africa Report : Guinée : Doumbouya oblige Rio Tinto et WCS à faire un compromis sur l’énorme mine de fer de Simandou par Maureen Songne (en Anglais)