Les employés de l’entreprise d’état Chinoise, China Henan International Group-Chico en charge de l’extension de la route Gibeon-Tses dans le centre de la Namibie, sont allés en grève pour réclamer des meilleurs conditions de travail, de sécurité et une amélioration de leurs revenus. Ils accusent CHICO de violer les régulations et la législation en matière d’emploi.
Balayant d’un revers de main ces accusations, le management chinois a donné jusqu’au 10 Mai aux grévistes pour reprendre le travail.
La CHICO est présente en Namibie dans plusieurs projets dont le contrat de 35 millions $US pour la construction de la route B1 entre Mariental et Keetmanshoop.
Dans l’ensemble, les constructeurs chinois contrôlent près de 270 millions $US en contrats routiers en Namibie et ce au grand déplaisir des entreprises locales qui dénoncent l’opacité dans les attributions de ces marchés par le gouvernement namibien.
Les conditions de travail demeurent un point de friction permanent entre employés locaux et entreprises chinoises en Afrique.
Vous pouvez lire plus de détails sur le site du The Namibian (en Anglais)
[MISE À JOUR AU 26 Mai]
Une cour de justice du pays a ordonné aux travailleurs de suspendre la grève et de reprendre le travail jusqu’à ce que le conflit soit résolu avec la CHICO.
Les grévistes ont été soutenus par le Namibia Economic Freedom Fighter (NEFF), le mouvement nationaliste qui, il y a quelques jourd, en appelait à la fermeture des magasins chinois dans le pays.
Plus de détails disponible sur The Namibian (en Anglais)
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