Depuis quelques années, la présence chinoise dans l’exploitation aurifère en Afrique – RDC, Mali– Sénégal, Ghana – inquiète. Illégale dans plusieurs cas, elle est dénoncée par les organisations de la société civile qui pointent du doigt, la complicité des autorités civiles et militaires, locales et nationales dans ce phénomène.
En République Démocratique du Congo, elle est au centre, depuis quelques temps, des tensions sociales dans la province du Sud-Kivu, et met dos à dos le gouvernement central et les autorités provinciales.
Au Mali, en Février 2022, vingt-sept ressortissants chinois ont été arrêtés pour exploitation illégale. En 2021, d’autres traficants chinois avaient deja été interpellés pour exploitation illégale et pollution du fleuve Falémé.
Au Ghana, la taskforce anti-galamsey (terme désignant des exploitants d’or illégaux au Ghana) mis en place par le gouvernement en 2021 pour mettre fin à ce phénomène dans le sud du pays, avait arrêté 10 chinois qui devraient être poursuivis par la justice Ghanéene.
Le dernier cas en date concerne l’arrestation de trois chinois impliqués dans un réseau de trafic d’or au Sénégal. La société pour laquelle ils travaillaient était muni d’un faux permis d’exploitation. Toujours dans la même région en 2019, treize chinois, ainsi que leurs complices, parmi lesquels des autorités locales, avaient été interpellés par la gendarmerie sénégalaise pour des faits similaires.
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