En 2024, l’Afrique a généré 40 milliards USD de revenus pour les entreprises chinoises actives dans le secteur de la construction et des travaux publics, soit 24% des revenus globaux de ces entreprises.
Ces chiffres nous viennent de la China Africa Research Initiative de l’université Johns Hopkins, aux États-Unis, qui maintient une base de données qui suit les activités économiques de la Chine en Afrique.
Le top 5 des pays dans lesquels les entreprises chinoises ont généré le plus de revenus est constitué de l’Algérie (US$5.3 milliards), du Nigeria (US$3.4 milliards), de l’Égypte (US$3.3 milliards), de la Guinée (US$3.0 milliards) et de la République démocratique du Congo (US$2.7 milliards).
En Algérie, en Guinée et en RDC, l’essor des grands projets miniers s’est accompagné d’importants travaux d’infrastructures, qui ont largement contribué à la progression des chiffres observés. En Guinée, par exemple, ce sont les chantiers liés au projet Simandou — chemin de fer, tunnel, ponts et routes — qui expliquent en grande partie ce niveau d’activité. En Algérie, plusieurs projets d’infrastructures d’envergure sont actuellement menés par des entreprises chinoises dans le cadre du partenariat économique stratégique conclu avec Pékin en 2022.
Il convient de noter que, contrairement à d’autres indicateurs portant sur les échanges commerciaux ou les investissements chinois en Afrique, l’Afrique du Sud ne figure pas parmi le top 5 de ce classement. Une absence qui reflète la faible proportion d’entreprises chinoises présentes dans le secteur des infrastructures du pays.
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