Les puissances du G7 devraient s’unir face aux restrictions imposées par la Chine sur ses exportations de terres rares, un composant essentiel pour l’économie mondiale, a déclaré jeudi le ministre japonais des Finances.
« Le Japon est profondément préoccupé par les importantes restrictions à l’exportation de terres rares annoncées par la Chine la semaine dernière et le G7 devrait s’unir sur cette question », a déclaré Katsunobu Kato à la presse, à l’occasion d’une visite à Washington, où se déroulent les réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Premier producteur mondial de terres rares, la Chine a annoncé la semaine dernière de nouveaux contrôles sur les technologies liées à ces minéraux essentiels pour le numérique, l’automobile, l’énergie ou encore l’armement.
Cette décision a provoqué la colère du président américain Donald Trump qui a menacé d’imposer de nouveaux droits de douane sur les produits chinois et d’annuler une rencontre avec son homologue Xi Jinping.
Les déclarations de M. Kato interviennent après un échange bilatéral avec son homologue américain Scott Bessent, qui avait appelé un peu plus tôt « le reste du monde » à faire front commun contre ces restrictions.
Toujours de Washington, la ministre britannique des Finances Rachel Reeves a qualifié l’initiative de Pékin de « mauvaise décision (…), dangereuse pour l’économie mondiale ».
Elle a par ailleurs salué devant la presse « les efforts menés par le Canada et les Etats-Unis dans le cadre du G7 pour voir comment nous pouvons améliorer notre sécurité en matière de minéraux stratégiques ».
« Je pense que c’est un changement positif au sein du G7 que de se soucier de la provenance » de ces minéraux, a-t-elle ajouté.
Le G7 comprend les Etats-Unis, le Japon, le Canada, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Italie.
kh-stu-myl/ni/bds
© Agence France-Presse





