L’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC) se classent en tête des partenaires commerciaux africains de la Chine sur les huit premiers mois de 2025.
Selon les données des douanes chinoises, les échanges ont atteint respectivement 34 milliards et 17 milliards de dollars. Dans les deux cas, la balance commerciale avec Pékin est positive.
Ces performances s’expliquent avant tout par les exportations de matières premières vers la Chine. Entre janvier et août 2025, Pékin a importé pour 19 milliards de dollars de biens sud-africains et 14 milliards de dollars de produits congolais.
En Afrique du Sud, ces chiffres risquent toutefois d’être contestés par Pretoria, qui dénonce depuis plusieurs années le déséquilibre de sa relation commerciale avec la Chine. En RDC, ils reflètent surtout le rôle central joué par Pékin comme principal débouché pour les produits miniers du pays, surtout ceux du secteur du cuivre et cobalt exploité par les entreprises chinoises.
Derrière l’Afrique du Sud et la RDC viennent l’Angola et la Guinée, avec chacun environ 13 milliards de dollars d’échanges commerciaux. La position de la Guinée devrait encore se renforcer avec l’entrée en production, dans les prochains mois, du gigantesque projet de fer de Simandou, dont des millions de tonnes seront destinées au marché chinois.
Dans l’ensemble, les matières premières demeurent le socle des relations commerciales sino-africaines, en dépit des déclarations officielles et des initiatives bilatérales censées diversifier et rééquilibrer ces échanges.





