Un tribunal à Johannesburg en Afrique du Sud a condamné sept ressortissants chinois à vingt ans de prison pour traite d’êtres humains et violation du code du travail.
Les accusés avaient organisé le trafic de 91 ressortissants malawites, contraints entre 2017 et 2019 à travailler dans une usine textile en Afrique du Sud. Les victimes étaient privées de documents légaux et soumises à des conditions de travail inhumaines, sous la menace et la coercition.
Cette affaire illustre et renforce la perception négative, souvent fondée, des conditions de travail au sein de certaines entreprises chinoises présentes sur le continent. Si les signalements de violations des droits des travailleurs et de maltraitances sont fréquents, ce dossier pourrait constituer le premier cas documenté de traite transfrontalière d’êtres humains impliquant des ressortissants chinois en Afrique.
POURQUOI C’EST IMPORTANT : Cette condamnation marque une rupture avec la pratique courante dans plusieurs pays africains, où les ressortissants chinois coupables d’infractions sont généralement expulsés vers la Chine, plutôt que jugés et condamnés à purger une peine de prison sur place.





