Confrontés à une guerre des prix féroce sur leur marché domestique, les constructeurs automobiles chinois cherchent de nouveaux relais de croissance en Afrique. En Afrique du Sud, plusieurs d’entre eux envisagent désormais d’implanter des usines afin de produire localement plutôt que d’importer.
Le vice-ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Zuko Godlimpi, a confirmé devant le Parlement que des discussions étaient en cours avec plusieurs groupes chinois. L’un d’entre eux a exprimé un vif intérêt en août pour implanter une usine à East London ou à Port Elizabeth, avec un projet centré sur les véhicules hybrides et électriques.
Cette dynamique intervient alors que le hub automobile sud-africain traverse une phase critique : la production locale est en recul tandis que les importations, principalement venues de Chine, augmentent fortement.
Le marché devient aussi de plus en plus compétitif. Toyota et Volkswagen voient leur position contestée par des marques chinoises comme BYD, Chery, Great Wall et BAIC, auxquelles devraient bientôt s’ajouter Geely, Changan et Leapmotor, qui grâce à un partenariat avec Stellantis, sera vendu en Afrique du Sud.
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