Alors que le Sénégal redéfinit sa politique étrangère et sécuritaire, les liens avec la Russie et la Chine se renforcent. Dans le cadre de son ambitieux programme de modernisation militaire, Dakar a entamé des discussions avec le groupe public chinois China Shipbuilding Trading Co (CSTC) pour l’acquisition d’un navire de soutien logistique de 87 mètres. Ce projet s’inscrit dans une volonté plus large d’élargir le spectre des fournisseurs hors du cadre traditionnel occidental.
Parallèlement, le russe KamAZ projette l’ouverture d’une usine de camions civils et militaires dans le pays, consolidant une coopération qui avait débuté sous Macky Sall.
Ces initiatives illustrent un réalignement stratégique, marqué par la volonté de développer une industrie de défense souveraine et de diversifier les partenariats au-delà des acteurs traditionnels. Une orientation pragmatique, dictée autant par les contraintes budgétaires que par le désir d’autonomie stratégique dans un contexte géopolitique en mutation.
La Chine et la Russie ne sont pas les seuls. Ils doivent aussi faire face à la Turquie et à d’autres pays qui s’intéressent à l’industrie de la défense sénégalaise.
La présence russe et chinoise confirme le renforcement de leur engagement dans le secteur de la défense sur le continent.
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