La femme d’affaires chinoise Stina Wu a démenti toute implication dans une affaire présumée de contrebande de parties génitales de phoques en Namibie. Selon les accusations, elle aurait tenté d’exporter illégalement 20 kilogrammes de parties génitales de phoques mâles vers la Chine en décembre 2024.
Par l’intermédiaire de son avocat, Sisa Namandje, Wu a fermement nié ces allégations, affirmant n’avoir aucun lien avec les entreprises impliquées. L’enquête a révélé que la société Virgo Biotechnology, appartenant à l’homme d’affaires chinois Min « Charlie » Xie, était à l’origine de l’exportation. Cette cargaison, d’une valeur estimée à un million de dollars namibiens, avait été légalement obtenue auprès du Uukumwe Youth Empowerment Consortium, qui en assurait la récolte.
L’avocat de Wu a souligné que toutes les transactions entre Virgo Biotechnology et Uukumwe, ainsi que l’accord d’exportation avec la société chinoise Chung Kee Seafood Trading Company, étaient conformes à la loi. Il a également précisé que sa cliente ne faisait pas l’objet d’une enquête sur cette affaire.
Il ne s’agit malheureusement pas de la première affaire de trafic d’espèces sauvages impliquant des chinois en Namibie. En février 2023, le ministère namibien de l’environnement publiait un rapport pointant du doigt la responsabilité chinoise dans le trafic de rhinocéros dans le pays.
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