Un tribunal marocain de Rabat a annulé la procédure d’extradiction vers la Chine de Yidresi Aishan, militant de la minorité musulman ouighour recherché par Pékin et sur lequel pesait un mandat d’arrêt international.
En provenance de Turquie depuis 2021, Yidresi était arrivé au Maroc où il avait été placé en détention depuis. Le tribunal de Rabat a aussi ordonné sa remise en liberté et annulé toutes les charges qui pesaient sur lui.
Il était recherché par Pékin pour des actes terroristes commis en Chine dans la région du Xinjiang où vit la minorité Ouighour.
La décision du Maroc ne sera certainement pas appréciée des autorités chinoises qui tiennent à arrêter et juger certains activistes de cette minorité. Mais la volonté de Pékin se heurte à l’opposition des ONG internationale des droits de l’homme qui mènent une campagne contre Pékin, l’accusant de violations de droits de l’homme dans le Xinjiang.





