Les banques sud-africaines The Development Bank of Southern Africa and the Industrial Development Corp. et The New Development Bank des BRICS, associées à la Banque Africaine de Développement et la Africa Eximbank, discutent de l’éventualité de financer le projet hydro-électriques Inga III en République démocratique du Congo.
Le projet, abandonné par le consortium sino-espagnol Theee gorges consortium- AEE Power SA, a connu plusieurs rebondissements ces dernières années avec la participation de l’australien Fortescue à qui le gouvernement congolais avait fini par retirer le projet pour l’attribuer récemment au nigérian Natural Oilfield Services Ltd. avec qui il a signé un protocole d’accord.
En juin 2023, à la suite de la visite du président congolais Felix Tshisekedi en Chine, la RDC considérait l’idée de réattribuer le projet au chinois Three Gorges.
Avec un potentiel de 40 Gigawatts, Inga III a le potentiel de combler le déficiti électrique en RDC et des pays de la région. L’Afrique du Sud qui connait des difficultés en fourniture électrique compte notamment sur Inga III comme solution.
Jusqu’à présent la question des consommateurs finaux constituait l’un des principaux obstacles dans la réalisation du projet. Mais avec l’émergence de la demande de l’industrie minière, il est bien possible qu’une solution ait été trouvée.
POURQUOI C’EST IMPORTANT: Inga III pourrait être la solution dont a besoin l’industrie minière de l’Afrique australe qui parie désormais sur le raffinage et transformation des minerais de transition. La participation de ces banques de développement relève l’importance du projet et l’impact qu’il pourrait avoir sur tout le continent.
La grande difficulté va demeurer la gouvernance en RDC et l’établissement des priorités entre le gouvernement congolais et les pays participants au projet.
Il faudra encore attendre pour voir si ces banques parviennent à trouver un accord sur le modèle de financement et développement du projet.
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