Si, au cours de la semaine écoulée, un certain nombre de pays africains ont manifesté leur soutien à la politique d’une seule Chine de Pékin, peu ont atteint le niveau d’enthousiasme de la Somalie. Pour Mogadiscio, la question de Taïwan est plus proche de la maison que pour de nombreux autres pays africains.
Comme les Chinois avec Taïwan, la Somalie soutient que la région sécessionniste du Somaliland est une partie inaliénable de son pays. Au cours de l’année écoulée, Taïwan et le Somaliland ont rapidement tissé des liens mutuels, avec des visites de haut niveau et l’ouverture de bureaux commerciaux dans leurs capitales respectives.
Entre-temps, la déclaration du ministère somalien des Affaires étrangères en faveur de la Chine a suscité de nouveaux appels de la part du lobby somalilandais de plus en plus bruyant à Washington, D.C., pour que les États-Unis reconnaissent officiellement le Somaliland (ce qui ne manquerait pas d’exaspérer la Chine) ou créent un poste quasi-diplomatique sur le modèle de la mission du département d’État à Taïwan (connu sous le nom d’Institut américain de Taïwan).
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