En dépit de l’interdiction temporaire d’exportation de cobalt imposée par la République démocratique du Congo (RDC), le géant chinois CMOC, premier producteur mondial de cobalt, continue de maintenir un rythme soutenu de production sur ses sites de Tenke Fungurume et Kisanfu Mining.
Entre janvier et mars 2025, le groupe a produit 30 414 tonnes de cobalt, soit une hausse de 20,7 % par rapport à la même période en 2024. Cette dynamique s’inscrit dans l’objectif ambitieux du groupe de produire 120 000 tonnes de cobalt sur l’ensemble de l’année.
L’interdiction d’exportation, initialement prévue pour quatre mois, pourrait être prolongée et accompagnée de quotas à l’export. Pourtant, ces incertitudes ne semblent pas infléchir la stratégie de CMOC, qui maintient ses prévisions de production inchangées.
Dès l’annonce de la mesure, le groupe a mis en place un groupe de travail chargé de dialoguer avec les autorités congolaises afin de trouver une issue à la situation. À ce jour, aucune avancée significative n’a été communiquée, laissant planer un flou sur l’évolution du dossier.
POURQUOI C’EST IMPORTANT : Le maintien d’un haut niveau de production par CMOC, combiné à une potentielle levée soudaine de l’interdiction sans mesures de régulation, pourrait entraîner une saturation du marché. Une telle dynamique ferait peser un risque de chute des prix du cobalt, un métal stratégique pour les technologies de transition énergétique.
LECTURE RECOMMANDÉE:


