Le général-major à la retraite Samir Farag, ancien haut responsable des forces armées égyptiennes, a officiellement confirmé la mise en service du système chinois de défense aérienne à longue portée HQ-9B. Comparable au S-400 russe, le HQ-9B offre une portée opérationnelle allant jusqu’à 200 kilomètres et un plafond d’engagement de 27 kilomètres, plaçant l’Égypte au niveau des capacités aériennes les plus avancées de la région.
Ce dispositif intègre un radar à antenne active à balayage électronique (AESA), dérivé du modèle HT-233 chinois. Grâce à cette technologie, le HQ-9B peut détecter des cibles peu observables, telles que les aéronefs furtifs, et suivre simultanément de multiples menaces. Son architecture modulaire permet en outre de l’inscrire dans un réseau de défense stratifié, où chaque composant – missiles, radars, systèmes de commandement – coopère étroitement avec d’autres assets, renforçant la résilience globale face aux attaques coordonnées.
Face aux restrictions imposées par les fournisseurs occidentaux, notamment les États-Unis et plusieurs pays européens, l’Égypte a opéré un virage vers la Chine afin de diversifier ses sources d’approvisionnement en armements. Cette décision vise à s’affranchir des mesures de contrôle des exportations d’équipements miltiaires de plusieurs pays occidentaux, souvent jugés trop contraignants et à bénéficier d’une plus grande liberté d’utilisation.
Sur le plan économique, le choix du HQ-9B représente une alternative compétitive : son coût d’acquisition est inférieur à celui du système américain Patriot PAC-3 tout en restant comparable, en termes de performances, au S-400 russe. En s’équipant de ce système avancé sans les contraintes politiques habituelles, l’Égypte consolide son autonomie et optimise son budget de défense.
L’introduction du HQ-9B marque donc une étape majeure dans la modernisation des capacités de défense aérienne égyptiennes. Ces acquisitions s’inscrivent dans un contexte plus large de coopération sécuritaire et militaire accrues entre la Chine et l’Egypte qui non seulement s’entraine avec l’armée chinoise mais aussi acquiert des équipements militaires chinois.




