Unik Construction Engineering (UCE), entreprise chinoise implantée au Botswana, a remporté le contrat de modernisation de la ligne ferroviaire reliant le port de Walvis Bay à la ville de Tsumeb en Namibie.
Ce projet, d’une valeur de 29 millions de dollars américains et financé par la Banque africaine de développement, sera réalisé en partenariat avec China Jiangxi International Economic & Technical Co. (CJIC).
Sous la direction de Hongbo Wang, UCE rencontre cependant d’importantes difficultés pour poursuivre ses activités au Botswana depuis l’arrivée au pouvoir du président Duma Boko. Ces tensions semblent liées à l’étroite collaboration que l’entreprise entretenait avec l’ancien parti majoritaire, battu lors des élections de 2024. Privé des réseaux politiques dont il bénéficiait auparavant, Hongbo Wang peine aujourd’hui à développer ses affaires dans le pays.
En 2024, sa société avait damé le pion à deux géants chinois China Civil Engineering Construction Corp (CCECC) et Sinohydro Yellow River dans la construction d’un réseau d’eau au Lesotho, un projet financé par la Banque mondiale.
Controversé, Hongbo Wang avait été cité dans un scandale de corruption au Botswana, impliquant des politiciens locaux, dans un projet immobilier.
POURQUOI C’EST IMPORTANT:Dans le cadre des relations sino-africaines, des acteurs privés privés chinois ont sû devenir prospère grâce à leur capacité à tisser des liens politiques solides. Hongbo Wang illustre parfaitement ce phénomène : son expérience montre combien la réussite d’entrepreneurs chinois en Afrique peut être étroitement corrélée à leur ancrage local et à leur réseau d’influence.
LECTURE RECOMMANDÉE:
- Africa Intelligence: Namibie : La société sino-botswanaise Unik poursuit sa moisson de contrats





