La Namibie a une dette totale qui s’élève à près de 8 milliard US $ dont 26% sont dûs aux partenaires extérieurs.
Répondant aux questions de l’Assemblée nationale namibienne, La vice-ministre des finances s’est voulu rassurante face aux deputés : « Le rapport montre que les prêts à la Chine représentent la valeur minimale de 1 % du produit intérieur brut, et moins de 2 % de l’ensemble du portefeuille de la dette. À ce niveau, il ne présente aucun risque de crainte pour la Namibie de tomber dans le piège de la dette. Le service de la dette envers le prêt chinois, y compris le remboursement de la dette, s’élève à environ 65 millions de dollars namibiens, soit 9 % du service total de la dette ».
Il est tout de même étonnant que le ministre fasse référence au mythe, plusieurs fois debouté, du piège de la dette chinoise.
Quant aux prêts préférentiels reçus de la Chine, elle a clarifié : « Les prêts à taux préférentiels dans ce cas sont des prêts reçus pour financer des projets basés sur les accords-cadres conclus par les deux gouvernements, où le gouvernement namibien demande à la Chine d’étendre le financement à ses projets de développement. Le gouvernement namibien demande alors à la Chine de financer ses projets de développement, afin d’atteindre ses objectifs de développement tels qu’ils sont définis dans les plans de développement nationaux et le plan de prospérité Harambee ».
La députée de l’opposition Elma Dienda s’est dite préoccupée par les garanties accordées par la Namibie à la Chine. « Elle a averti que le gouvernement devrait mettre en oeuvre des mécanismes appropriés pour éviter que les prêts deviennent un fardeau pour les générations futures. »
Plus de détails, lire toute l’article dans « the New Era » (en Anglais)